Wiki Sonic The Hedgehog
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[Au Village, Sticks créé une toile à l'aide de ses aptitudes en arts martiaux.]

STICKS — Sticks, tu es la reine des beaux arts et des arts martiaux mixtes ! Essaie pas de me mentir, moi-même, cette toile est moche !
[Soudain, Sticks aperçoit un être volant dépourvu de jambes, aux doigts aiguisés et vêtu d'une robe noire s'envoler vers le studio de télévision. Elle s'en approche doucement, mais est tout de même repérée. Le fantôme se retourne et Sticks ne voit rien d'autre que ses pupilles rouges qui tournoient. Elle prend peur et court à la Cabane de Sonic pour avertir Sonic de sa découverte.]
STICKSSonic, réveille-toi !
SONIC — Qu'est-ce que t'as dit, mon sucre d'orge ?
STICKS — Ne m'appelle pas mon sucre d'orge ! Ch'uis pas Amy !
[Elle lui pince le nez pour l'obliger à récupérer de la respiration. Sonic se réveille enfin en sursaut.]
SONIC — Sticks, tu pourrais me lâcher le nez, s'il te plaît !
STICKS — Il faut que tu viennes avec moi au studio télé ! J'ai vu un gars supra-louche avec des yeux rouges !
SONIC — Je faisais un rêve absolument fantastique : je dansais avec mon sucre d'orge ! En disant ça à voix haute, je me rends compte que c'est absolument ridicule.
[Sticks prend Sonic par la main et le traîne avec lui jusqu'au studio télé.]

[Devant le studio télé, il n'y a que Sticks et Sonic.]

STICKS — Mais je l'ai vu de mes propres yeux ! Je l'ai senti de mon propre nez ! Tout ce qu'il y a de propre en moi l'a détecté.
SONIC — Ouais, c'est ça. Allez, bonne nuit.
[Sonic retourne à sa Cabane se rendormir.]
STICKS — C'est le souci quand on est une folle paranoiaque. Quand il se passe vraiment un truc, personne ne te croît.
T'es sûre de ça ?
Puisque je te le dis !

[Le lendemain, l'Equipe de Sonic se rassemble autour d'une table au Meh Burger. Sticks raconte son récit.]

AMY — Donc, tu dis qu'il était minuit. Tu étais seule sur la Place du Village ? Et tu peignais avec tes doigts ?
STICKS — Ça s'appelle le Jujitsu Realism. C'est la meilleure des façons d'exprimer ce que je ressens au plus profond de moi. Et surtout, j'ai trouvé quarente-deux peintures, je savais pas quoi faire d'autre avec.
[Sticks baille.]
KNUCKLES — Fatiguée, hein ? Ben pas moi ; j'ai dormi comme un bébé cette nuit.
Non, vraiment. Dans un berceau abandonné sur la plage.
Tails — Tu sais, Sticks, le manque de sommeil est connu pour favoriser les comportements délirants.
STICKS — Oui ! Ben c'est pas ça, vu que je ne dors jamais. Mais vous pouvez me croire, il se passe un truc drôlement louche à la station de télé, et je vais vous le prouver…!

[Derrière un arbre, Sticks guette la station de télé. Elle vit avec horreur le fantôme vêtu de noir qu'elle a vu la nuit dernière activer l'antenne, puis se diriger à l'intérieur de la station télé.]

? — Bonsoir, chers amis endormis. Ici le Marchand de rêves. Et je vais vous emmener faire un voyage magique. Vous n'avez qu'à suivre ma voix suave jusqu'au royaume des sucres d'orge, où vous allez vous rendre de votre propre gré et non parce que je vous ai hypnotisés.
[Soudain, un cri l'arrête. C'est Sticks qui s'est élancée pour l'attaquer. Malheureusement, le Marchand de rêves s'écarte à temps et Sticks chute au pied d'un poteau. Le Marchand de rêves prend la fuite. Sticks saisit le micro et se met devant la caméra.]
STICKS — Habitants de notre village ! On vous a faits un lavage de cerveau ! ne vous laissez pas avoir, un robot tente de contrôler vos pensées ! Réveillez-vous, bande de moutons !
VILLAGEOIS MOUTON — Bandes de moutons ? C'est péjoratif ! Mieux vaut utiliser l'expresion : bandes de suiveurs!
Je vais écrire à la chaîne pour me plaindre !
[Dans la Cabane de Sonic, l'appel de Sticks a également sorti Sonic de son sommeil.]
STICKS — Le Marchand de rêves a pris le contrôle de vos esprits !
SONIC — Oh non, Sticks. Qu'est-ce que t'as encore fait ?

[Devant le studio de télévision, tous les habitants du Village se rassemblent pour se plaindre de Sticks de les avoir réveillés.]

STICKS — Je suis contente que vous soyez venus ! Ête-vous prêts à vous battre contre le système ?!
LAURENT — Toi alors ! Tu as détruit mon studio, espèce de folle furieuse ! J'ai perdu l'argent de l'assurance au poker !
SONIC — Attendez ! Je suis spur qu'il y a une explication rationnelle à tout ça !
LAURENT — Bien sûr ! J'avais une paire de deux qui ne ferait tapis avec une paire de deux !
SONIC — Non. Je voulais dire une explication rationnelle à l'histoire de Sticks.
STICKS — Ce studio a été détruit par un robot laveur de cerveau qui tentait d'envahir vos rêves par la télévision !
SONIC — …
Au moins, j'aurai essayé.
TAILS — Sticks. Personne d'autre que toi n'a vu ce robot.
STICKS — Pourtant, il existe vraiment ! Même qu'il s'appelle le Marchand de rêves !
TAILS — C'est le pire nom que j'ai jamais entendu.
SONIC — C'est pas si mal.
KNUCKLES — Mouais. Mais il aurait dû s'appeler Knuckles. Ça serait mieux.
STICKS — Okay, on est d'accord. Son nom est nul. Mais il vous hypnotise avec des rêves de sucre d'orge ! C'est trop dur à comprendre pour vos petites cervelles ?!
KNUCKLES — En tant qu'heureux propriétaire d'une petite cervelle, je n'aime pas que tu me prennes de haut. Et ton attitude condescendante ne me plaît pas non plus.
TAILS — Je sais pas si ta blague est trop subtile ou si tu dis juste n'importe quoi ?
KNCUKLES — Pourquoi pas les deux à la fois ?
STICKS — Je vois bien que vous ne me croyez pas ! Je pensais qu'on était amis !
[Sticks court se réfugier dans son terrier.]

[Le lendemain, dans le Terrier de Sticks, Sticks laisse exprimer ce qu'elle ressent au plus profond d'elle en détruisant ses toiles. Quand tout à coup, Laurent Outang, le Policier Castor et le Policier Loup entrent dans le Terrier de Sticks.]

LAURENT — C'est elle, Monsieur l'Agent !
Elle s'est introduite dans mon studio et elle a fait plein de singeries !
STICKS — C'était pas moi ! C'était le Marchand de rêves !
POLICIER CASTOR — Si Laurent dit quelque chose, c'est que c'est vrai. Après tout, il passe à la télé.
[Le Policier Castor sort les menottes et s'avance pour menotter Sticks, mais Sticks s'enfuit à toute allure. Dehors, elle croise le reste de l'Equipe de Sonic et voit là une chance.]
STICKS — Ce que je suis contente que vous soyer venus !
[Sonic menotte Sticks.]
STICKS — M'arrêter ?
Je ne pensais pas terminer ma phrase comme ça !
SONIC — Désolé, Sticks. C'est pour ton bien.
AMY — Une nuit au trou te remettra sûrement les idées en place.
[Sticks est emmenée par les deux policiers. Une fois qu'elle est assez distancée, le Marchand de rêves apparaît devant le reste de l'Equipe de Sonic.]
MARCHAND DE REVES — Vous avez mérité votre sucre d'orge.

[Dans la prison, Sticks écoute son grapophone jouer un air d'harmonica.]

STICKS — Ce que c'est déprimant.
[Sticks arrête son gramophone.]
STICKS — Même cette compile d'harmonica mélancolique ne me remonte pas le moral.
Je n'arrive pas à croire que mes amis me prennent pour une folledingue.
Et si ma perception de la réalité était vraiment déformée ?
Peut-être que ce n'est pas ma main, peut-être que c'est mon pied ?!
[Un son attire l'attention de Sticks depuis sa cellule. Elle monte voir ce qui se passe et découvre tous les villageois hypnotisés marcher comme des morts-vivants, ains que le Dr. Eggman à bord de son Eggmobile.]
DR. EGGMAN — Bande de pigeons. Maintenant, vous êtes tous sous mon contrôle. Tout ça grâce au pouvoir de la télévision et au charme hypnotique d'un robot.
ORBOT — Je ne le trouve pas particulièrement charmant.
DR. EGGMAN — Je n'apprécie pas me vanter, j'adore me vanter !
Me servir de l'antenne de télévision pour diffuser des ondes cérébrales qui contrôlent les rêves, c'était particulièrement brillant !
ORBOT — Dommage que vous soyer trop humbles pour nous expliquer.
DR. EGGMAN — La prise de contrôle se fait progressivemetn grâce aux ondes hypnotiques du Marchand de rêves. Et maintenant, je contrôle tout le monde.
Regardez plutôt.
MARCHAND DE REVES — Villageois. Dansez la danse du rêve.
[Les villageois hypnotisés se mettent à danser sous un air de la chanson "Thriller" de Michael Jackson.]
STICKS — Je le savais.
Je savais que le Marchand de rêves existait. Donc, peut-être que ma main est ma main.
[Sticks veut jeter un œil sur sa main droite et découvre un escarpin rouge à la place. Elle panique soudainement. Dans sa panique, elle balance l'escarpin sur le Dr. Eggman.]
DR. EGGMAN — Tu n'as pas été affectée par les ordres du Marchand de rêves parce que tu es la seule à ne pas avoir de télé. C'est quoi ton problème ?
Tu fais quoi le samedi matin ? De quoi tu parles avec tes amis ?
STICKS — J'ai toujours su que la télé était une terrible conspiration pour contrôler l'esprit des gens !
Non, je ne parlais pas pour vous. Vous pouvez regarder.
DR. EGGMAN — C'est sympa une ville remplie de sbires somnambules. Mais une planète entière, c'est encore mieux.
Commencez la construction du satellite Super-Sommeil.
[Des robots du Dr. Eggman apportent le matériel pour permettre aux villageois hypnotisés de construire. Sticks tente de sortir de sa prison par sa fenêtre barrée, mais ses couettes lui bouchent la sortie. Quand elle aperçoit Knuckles…]
STICKS — Psst ! Knuckles.
[Knuckles s'arrête et la regarde.]
STICKS — Ça te dirait un peu de sucre d'orge ?
[Knuckles lâche ce qu'il porte et marche vers la prison pour avoir ses sucres d'orge promis. D'un bon coup de poing, il permet à Sticks de se libérer.]
MARCHAND DE REVES — Ecoutez le Marchand de rêves et dormez.
[Toutes les télévisions à proximité s'allument et diffusent le Marchand de rêves. Sticks se bouche les oreilles.]
MARCHAND DE REVES — Ma voix a la saveur du sucre d'orge.
Rejoignez-moi.
STICKS — Je… dois… résister… aux sucres d'orge…!
[Sticks hurle et s'enfuit en courant.]
DR. EGGMAN — Ouah ! Je n'aurais pensé qu'elle était aussi pétocharde…

[Dans le Terrier de Sticks, Sticks prend ses dispositions pour lutter contre le pouvoir hypnotique du Marchand de rêves dans un sac à dos militaire. Une fois prête, elle s'en va.]

DR. EGGMAN — Villageois hypnotisés ! C'est un très grand jour pour moi ! Pour vous, pas vraiment.
Mon influence diabolique ne sera plus limité à ce petit village, mais va s'étendre de petits à moyens villages de toute la planète 
[Le Dr. Eggman ne reçoit aucune félicitation. Il descend vers Orbot pour lui expliquer.]
DR. EGGMAN — S'ils n'applaudissent pas, c'est parce que ce sont des zombies et pas parce qu'ils ne sont pas impressionnés.
ORBOT — J'en prends bonne note.
DR. EGGMAN — Quand mon plan sera achevé, le Marchand de rêves diffusera partout dans le monde et plus rien ne pourra m'arrêter ! (rire sarcastique) et tout commence en appuyant sur ce bouton, puis en pressant cet interrupteur, ensuite il faut que j'entre un code ici, que je scanne l'empreinte de mon pouce, que je passe mon badge, et ensuite…
[Un cri arrête le Dr. Eggman dans sa démarche. C'est Sticks qui arrive accrochée à une liane.]
STICKS — Pas si vite, Eggman !
DR. EGGMAN — Pas si vite ?!
Quelle partie du processus t'a semblée aller vite ?
[Les télévisions du studio de télévision s'allument de nouveau et diffusent le Marchand de rêve. Heureusement, Sticks sort de son sac à dos un chapeau fait d'aluminium et l'enfile sur sa tête.]
DR. EGGMAN — Oh non, un casque en aluminium. C'est le seul moyen de se protéger du contrôle cérébral ! Peu importe, j'ai toujours mon armée de somnambules.
Zombies, à l'attaque !
[Les villageois hypnotisés obéissent, à leur rythme.]
DR. EGGMAN — Bon, d'accord. Ce n'est pas la plus rapide des armées, mais bon.
[Accrochée à sa liane et munie d'un second chapeau en aluminium, Sticks se dirige vers Sonic et place le chapeau sur sa tête. Sonic se réveille illico.]
SONIC — Sticks ?!
Mais qu'est-ce qui se passe ?
STICKS — On contrôlait ton esprit.
Mets ça à Knuckles et Tails. Je m'occupe d'Amy.
KNUCKLES — Hé ! Je suis sorti de ma torpeur aboutissante. J'ai retrouvé ma torpeur habituelle.
[Sticks a trouvé Amy et saute parmi les villageois hypnotisés pour lui enfiler un chapeau en aluminium. Amy est aussitôt réveillée. Sonic termine avec un cinquième chapeau en aluminium qu'il balance sur la tête de Tails, le libérant de son sommeil. Le Dr. Eggman appuie aussitôt sur son bracelet de contrôle pour appeler une horde de Bee Bots à la rescousse. Dans son geste, Knuckles perd son chapeau en aluminium et retombe dans le joug du Marchand de rêves. Un Motorbug roule sur le chapeau et le fait voler. Amy rattrape le chapeau et le balance à Knuckles, mais son lancer est mauvais que le chapeau fait ricochet sur la tête de Knuckles et tombe sur Chat Sauvage.]
CHAT SAUVAGE — Enfin, je suis libre. Cette magnifique expérience aura été à l'image de toute ma vie.
Je ne serai plus un anonyme dans la foule, je vais changer de vie !
Attention tout le monde ! Chat Sauvage est dans la place !
[Tails reprend le chapeau en aluminium, faisant retomber Chat Sauvage dans le joug du Marchand de rêves.]
TAILS — Désolé de te couper, mais on a besoin de ce chapeau contre Eggman !
[Tails s'envole pour placer le chapeau en aluminium sur la tête de Knuckles. Kncukles de nouveau réveillé, la bataille reprend. Sticks se tourne et court vers le Marchand de rêves pour le combattre. Ce dernier se prépare au combat e tenlève sa robe.]
STICKS — Marchand de rêves, c'est l'heure du dodo ! Et voici une petite berceuse dans ta face !
[Sticks balance une goutte de ses gouaches sur les yeux du Marchand de rêves, le rendant aveugle et incapable d'hypnotiser. Le Marchand de rêve se frotte les yeux, mais ne parvient pas à enlever la peinture. Sticks profite de cet instant de faiblesse pour bombarder le Marchand de rêves de coups de poing. Elle termine par un coup de pied et envoie le Marchand de rêves contre un mur, le brisant à l'impact. Tous les villageois sont libérés.]
DR. EGGMAN — Bon ben, mon projet de contrôler les esprits tombe à l'eau.
ORBOT — Votre projet, oui. Mais nous, ça va, on est toujours au sec.
DR. EGGMAN — Très amusant, Orbot. Dès qu'on sera de retour au Repaire, je vais t'enlever la puce qui te permet de faire de l'esprit.
[Sur la Place du Village, Sticks ne décolère pas.]
STICKS — Alors ? Allez-y, j'attends toujours vos excuses.
SONIC — On s'excuse de quoi ? Quelqu'un contrôlait nos cerveaux.
'AMY — C'était pas nous. Le Marchand de rêves nous a obligés.
STICKS — C'est vrai ?! Alors, vous ne me croyez pas folle ?
SONIC — Comment dire ?…
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